Qu'y a-t-il de plus apparent que la trajectoire « horaire » du Soleil et ce, du matin au soir, voire d'Orient en Occident ? Tel est l'accès, mais aussi le miroir de la réelle gyration antihoraire de la Terre exposée au Soleil. Ce géokinétisme introduit, se paire et s'instaure avec l'héliocentrisme. Originalité de tout ce qui est deux et donc pair mais dont le couple est tiers inclus entre eux et fait coexister leurs inverses systèmes de coordonnées. Ceci vaut a fortiori lors de toute rencontre humaine : nul ne peut être la paire à soi seul, si ce n'est au gré de ses gauche/droite qui, entre et de fixes à gyrantes, sont ses accès et miroir. Cette incertitude de l'observateur se distingue mais opère jusqu'en celle de l'observé (dite de Heisenberg). La coexistence d'inverses systèmes de coordonnées s'y transfigure de symétrie en biasymétrie. Celle-ci s'étend jusqu'au tableau périodique, la définition du nombre, les hémisphères cérébraux, la schématique image du corps, l'egoïsation et la physique du physique en tant que féminin du masculin. L'intentionnalité se dégage et se repère face à l'aléa. Et en la représentation, la représentativité peut être distinguée de ce qui en est si souvent pure représentationnelle mise en scène. Des démocraties dites représentatives, autrement défaillantes et en dérive autoritaire, peuvent s'assainir, sous condition de mettre au jour le lieu constitutif de l'humain.